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Processus

NOUS RÊVONS AVEC VOUS

Notre parcours est marqué par douze années en agence sur des projets de réhabilitations d’envergures internationales : la Friche la Belle de Mai, de 2008 à 2013 (pour Patrick Bouchain (MOA) et Caractère spécial (MOE), coût travaux 15 millions d’euros HT, et le Centre National des Arts du Cirque de 2010 à 2016, pour l’OPPIC (MOA) et Caractère spécial associé à NP2F(MOE), coût travaux 5 millions d’euros HT. Nous étions interlocuteurs pour les MOA et en charge de l’ensemble de la coordination, bureaux d’études et entreprises lors des étude et des suivi de chantiers.

Outre une vrai compétence professionnelle de management d’opérations d’envergure, nous aurons retenu de ces expériences que réhabiliter c’est travailler dans des murs qui racontent des histoires, où l’on ressent les rites, les passages et le travail des anciens.
Réhabiliter c’est trouver un terreau fertile pour engager un chantier fédérateur : un lieu d’apprentissage, et de diffusion du savoir.
Cela implique de travailler sur le commun, du temps et de l’attention, pour trouver cet espace de rencontre, ou les rôles s’inversent le temps d’un café, l’ouvrier devient artiste, et l’artiste devient ouvrier.

Ici, l’utopie patrimoniale architecturale, ne réside ni dans le maintien de la ruine, ou de son image, ni dans la livraison de lieux standardisés figés, mais dans la volonté de se réapproprier, de maintenir et de poursuivre envers et contre tout, le travail et les actions amorcées par le passé, qui ont fait que ce lieu existe.

«  Se réapproprier le patrimoine (urbain ou paysager) en tant que valeur d’usage identitaire, c’est résister à la mondialisation, et tous ceux qui s’engagent dans cette résistance sont aujourd’hui des utopistes potentiels.  »
F.Choay, entretien avec T. Paquot, 1994, Institut de Paris

RÉHABILITER PAR LE RECIT

Nous portons attention aux héritages matériels (bâtis) et immatériels (usages).

Cela suppose de considérer les lieux, parfois déshérités, d’y voir les rites ordinaires, d’en écouter les histoires, les frustrations comme les espoirs, afin qu’à chaque niveau d’intervention, du détail au bâtiment, le projet trouve son terreau fertile et inattendu.

Selon F. Choay, ‘L’utopie aujourd’hui, c’est retrouver le sens du local’, et l’utopie liée au projet, ne renvoie plus à un modèle mais à un scénario.

LE PLAISIR DU CHANTIER

Le chantier est fondamental. Nous l’envisageons comme un lieu de partage d’expériences et de savoir-faire ; un lieu de fabrication et de rassemblement des acteurs.
Faire visiter le chantier est un acte pour honorer le travail des artisans et permettre aux utilisateurs de se projeter.
Ils en résultent que nos maîtres d’ouvrages nous confient souvent plusieurs projets.